L’Arche de Noé, peinte au XVIe siècle en Flandre par Jacob Savery devient l’espace du stand. Les détails du tableau photographiés et agrandis 60 fois (sans aucune modification) créent le décor. Les animaux, descendus de l’Arche, surgissent ça et là, étonnés et nous aussi ! Malicieux comme l’éléphant, innocent comme la biche ou mélancolique comme le singe, tous témoignent de l’avancée des sciences naturalistes et de l’osmose entre savants et peintres humanistes lors de la Renaissance du nord.
Noé le premier écologiste, compte et recompte les espèces vivantes. En charge du monde, il assume sa responsabilité d’homme et la vie sortira victorieuse du déluge, « cette grande catastrophe planétaire »1.
1 E. Le Roy Ladurie